Il paraît qu’une âme charitable a investi plusieurs centaines de dollars pour me sauver la vie. Juste pour moi. Vous avez compris ? Pas pour lui, mais bien pour moi et aussi pour le refuge qui allait enfin m’ouvrir une porte.
Si seulement les refuges pouvaient compter sur plus de gens aussi généreux, sensibles à la cause animale, les tâches quotidiennes, au milieu de tout le brouhaha des défis, seraient d’une légèreté incomparable.
Alors voilà, je vous raconte un peu mon histoire.
Moi, je vagabondais tout bonnement au bord du chemin, dans un coin où les maisons se faisaient rares, et où les résidents permanents aussi… Des chalets, de la nature, un endroit peu accessible : voilà où j’étais.
Ahhhhh, et voilà qu’un homme croise mon regard. C’est le moment de faire ma belle.
« Heyyy toi, allo, regarde comme je suis gentille, tu as un petit restant pour moi ???? J’ai la faim qui me creuse le ventre. »
C’est mission réussie, je crois, puisqu’en moins de deux, j’étais chez lui, hihihi ! Bon d’accord, c’était plutôt facile, c’était immanquable. Son amour pour les animaux et son empathie pour les âmes blessées se ressentaient à des kilomètres à la ronde.
À vrai dire, c’était lui que je cherchais. Je savais depuis le début que ma quête vers la sécurité était destinée à cet homme.
Aussitôt arrivée chez lui, j’ai enfin pu me reposer. Il a pris le relais de ma survie. Plus besoin de courir pour ma vie : prédateurs, famine, nuits fraîches…
Il allait faire tout ce qu’il fallait pour m’offrir un avenir brillant.
Merci.
C’est donc ce jour-là que mon visage ensoleillé a fait sa première apparition sur les réseaux sociaux, pour tenter de retrouver ma famille. Une tournée chez les voisins, quelques appels dans des refuges, et j’étais encore ici, chez lui.
Mon séjour s’annonce plus long que prévu.
On va gagner du temps, le temps qu’une solution se manifeste. J’ai ma toute première visite chez le vétérinaire : vaccins, test FIV/FeLV et examen complet. Je suis maintenant fraîche comme une rose pour rencontrer les chats de mon sauveur. Puis une deuxième visite pour soigner une petite blessure qui m’avait laissé la peau à vif…
Pouvez-vous croire ? Moi, j’ai encore du mal à croire qu’on m’ait offert des traitements. Lui, ce n’est même pas mon papa… et pourtant, j’ai eu droit à tout ça. Financièrement, mon sauveur, je vous le promets, ce n’était pas un millionnaire, et pourtant il a jugé qu’un petit trou dans le budget valait vivement le coup pour m’offrir une chance de trouver une famille juste pour moi, plus rapidement.
Le temps passe, et toujours pas de nouvelles. Les places dans les refuges sont très limitées, et plus le temps passe, plus mon sauveur souhaite me confier au Domaine Animal, sachant très bien qu’ici, je serai bien traitée, et qu’en aucun cas je ne serai euthanasiée.
Un lien de confiance s’était développé. Chaque semaine, on croisait les pattes pour qu’enfin, la demoiselle au bout du téléphone confirme un rendez-vous.
Il paraît qu’une âme charitable a investi plusieurs centaines de dollars pour me sauver la vie. Juste pour moi. Vous avez compris ? Pas pour lui, mais bien pour moi et aussi pour le refuge qui allait enfin m’ouvrir une porte.
Si seulement les refuges pouvaient compter sur plus de gens aussi généreux, sensibles à la cause animale, les tâches quotidiennes, au milieu de tout le brouhaha des défis, seraient d’une légèreté incomparable.
Alors voilà, je vous raconte un peu mon histoire.
Moi, je vagabondais tout bonnement au bord du chemin, dans un coin où les maisons se faisaient rares, et où les résidents permanents aussi… Des chalets, de la nature, un endroit peu accessible : voilà où j’étais.
Ahhhhh, et voilà qu’un homme croise mon regard. C’est le moment de faire ma belle.
« Heyyy toi, allo, regarde comme je suis gentille, tu as un petit restant pour moi ???? J’ai la faim qui me creuse le ventre. »
C’est mission réussie, je crois, puisqu’en moins de deux, j’étais chez lui, hihihi ! Bon d’accord, c’était plutôt facile, c’était immanquable. Son amour pour les animaux et son empathie pour les âmes blessées se ressentaient à des kilomètres à la ronde.
À vrai dire, c’était lui que je cherchais. Je savais depuis le début que ma quête vers la sécurité était destinée à cet homme.
Aussitôt arrivée chez lui, j’ai enfin pu me reposer. Il a pris le relais de ma survie. Plus besoin de courir pour ma vie : prédateurs, famine, nuits fraîches…
Il allait faire tout ce qu’il fallait pour m’offrir un avenir brillant.
Merci.
C’est donc ce jour-là que mon visage ensoleillé a fait sa première apparition sur les réseaux sociaux, pour tenter de retrouver ma famille. Une tournée chez les voisins, quelques appels dans des refuges, et j’étais encore ici, chez lui.
Mon séjour s’annonce plus long que prévu.
On va gagner du temps, le temps qu’une solution se manifeste. J’ai ma toute première visite chez le vétérinaire : vaccins, test FIV/FeLV et examen complet. Je suis maintenant fraîche comme une rose pour rencontrer les chats de mon sauveur. Puis une deuxième visite pour soigner une petite blessure qui m’avait laissé la peau à vif…
Pouvez-vous croire ? Moi, j’ai encore du mal à croire qu’on m’ait offert des traitements. Lui, ce n’est même pas mon papa… et pourtant, j’ai eu droit à tout ça. Financièrement, mon sauveur, je vous le promets, ce n’était pas un millionnaire, et pourtant il a jugé qu’un petit trou dans le budget valait vivement le coup pour m’offrir une chance de trouver une famille juste pour moi, plus rapidement.
Le temps passe, et toujours pas de nouvelles. Les places dans les refuges sont très limitées, et plus le temps passe, plus mon sauveur souhaite me confier au Domaine Animal, sachant très bien qu’ici, je serai bien traitée, et qu’en aucun cas je ne serai euthanasiée.
Un lien de confiance s’était développé. Chaque semaine, on croisait les pattes pour qu’enfin, la demoiselle au bout du téléphone confirme un rendez-vous.
Il paraît qu’une âme charitable a investi plusieurs centaines de dollars pour me sauver la vie. Juste pour moi. Vous avez compris ? Pas pour lui, mais bien pour moi et aussi pour le refuge qui allait enfin m’ouvrir une porte.
Si seulement les refuges pouvaient compter sur plus de gens aussi généreux, sensibles à la cause animale, les tâches quotidiennes, au milieu de tout le brouhaha des défis, seraient d’une légèreté incomparable.
Alors voilà, je vous raconte un peu mon histoire.
Moi, je vagabondais tout bonnement au bord du chemin, dans un coin où les maisons se faisaient rares, et où les résidents permanents aussi… Des chalets, de la nature, un endroit peu accessible : voilà où j’étais.
Ahhhhh, et voilà qu’un homme croise mon regard. C’est le moment de faire ma belle.
« Heyyy toi, allo, regarde comme je suis gentille, tu as un petit restant pour moi ???? J’ai la faim qui me creuse le ventre. »
C’est mission réussie, je crois, puisqu’en moins de deux, j’étais chez lui, hihihi ! Bon d’accord, c’était plutôt facile, c’était immanquable. Son amour pour les animaux et son empathie pour les âmes blessées se ressentaient à des kilomètres à la ronde.
À vrai dire, c’était lui que je cherchais. Je savais depuis le début que ma quête vers la sécurité était destinée à cet homme.
Aussitôt arrivée chez lui, j’ai enfin pu me reposer. Il a pris le relais de ma survie. Plus besoin de courir pour ma vie : prédateurs, famine, nuits fraîches…
Il allait faire tout ce qu’il fallait pour m’offrir un avenir brillant.
Merci.
C’est donc ce jour-là que mon visage ensoleillé a fait sa première apparition sur les réseaux sociaux, pour tenter de retrouver ma famille. Une tournée chez les voisins, quelques appels dans des refuges, et j’étais encore ici, chez lui.
Mon séjour s’annonce plus long que prévu.
On va gagner du temps, le temps qu’une solution se manifeste. J’ai ma toute première visite chez le vétérinaire : vaccins, test FIV/FeLV et examen complet. Je suis maintenant fraîche comme une rose pour rencontrer les chats de mon sauveur. Puis une deuxième visite pour soigner une petite blessure qui m’avait laissé la peau à vif…
Pouvez-vous croire ? Moi, j’ai encore du mal à croire qu’on m’ait offert des traitements. Lui, ce n’est même pas mon papa… et pourtant, j’ai eu droit à tout ça. Financièrement, mon sauveur, je vous le promets, ce n’était pas un millionnaire, et pourtant il a jugé qu’un petit trou dans le budget valait vivement le coup pour m’offrir une chance de trouver une famille juste pour moi, plus rapidement.
Le temps passe, et toujours pas de nouvelles. Les places dans les refuges sont très limitées, et plus le temps passe, plus mon sauveur souhaite me confier au Domaine Animal, sachant très bien qu’ici, je serai bien traitée, et qu’en aucun cas je ne serai euthanasiée.
Un lien de confiance s’était développé. Chaque semaine, on croisait les pattes pour qu’enfin, la demoiselle au bout du téléphone confirme un rendez-vous.