J’étais un cadeau pour une fillette…
J’ai été acheté en guise de cadeau pour un enfant… comme un objet sans émotions ni besoins. J’étais possiblement le band-aid pour déculpabiliser cette mère. C’est plutôt facile de déjouer les émotions d’un enfant lorsqu’on lui offre le plus beau cadeau de l’univers. Tenter de se racheter ou de se déculpabiliser avec un cadeau, c’est une chose… mais avec un être vivant, ça ne devrait JAMAIS être considéré.
C’est donc sur un coup de tête, à travers la séparation des parents, que j’ai été accueilli par une fillette follement heureuse de pouvoir compter sur moi… Mais attendez. Je suis un bébé moi aussi… J’ai besoin d’amour, de temps, de quelqu’un sur qui compter, qui va m’apprendre la vie.
Rapidement, la maman a réalisé l’erreur qu’elle avait commise… Acheter un chiot pour une fillette sans l’envie d’en prendre les responsabilités, c’était tout simplement insensé… Mais peut-être que le père, lui, en serait heureux.
J’ai fait mon arrivée dans la vie de ce papa, tout autant chamboulé que moi et la fillette… Découragé, triste, fâché… Il se retrouvait maintenant avec l’erreur de cette femme. Il a essayé tant bien que mal de se faire à l’idée de m’offrir une petite place dans leur famille déjà un peu abîmée par la séparation.
L’essai fut bref, mais l’intention y était. Rapidement, il a réalisé que me trouver une famille plus tôt diminuerait considérablement notre peine mutuelle, à la fillette et à moi.
Trois-Rivières, c’est bien loin de la maison… mais puisque papa souhaitait tout de même réparer l’erreur de façon humaine, c’est le Domaine Animal qu’il a choisi. « Tu seras en famille d’accueil », qu’il m’a dit. « Tu ne vivras pas le stress et l’angoisse d’un refuge et chaque soir, tu pourras poser ta tête sur un oreiller. »
Alors voilà mon histoire. Du haut de mes 4 mois et demi, j’ai été considéré comme un objet qu’on offre à un proche. Et alors qu’on pointera tous cette mère en détresse, on oublie bien souvent les éleveurs de fond de cour ou les familles qui veulent « vivre » l’expérience de maternité, laissant partir des chiots dans des familles nullement conscientes des responsabilités.
Élever ou placer des chiots est un travail de professionnels… S’il vous plaît, ARRÊTEZ.
Ma famille d’accueil dit qu’heureusement, malgré les circonstances, je suis un jeune chiot stable. Elle dit même que je vais la rendre triste lorsque je prendrai mon envol. Elle m’aime. Je suis une petite boule de bonheur : j’aime le contact humain, les amis canins, et les chats m’intriguent (mais je comprends vite, lorsqu’ils me tapent le nez, qu’ils ne veulent pas jouer avec moi). J’adore les enfants et tous les humains. Lors des balades en voiture, j’aime observer la vie défiler devant mes yeux intelligents.
J’ai une grande envie de plaire et j’apprends très vite. Je suis possiblement un Bouvier australien croisé, je fais 30 lbs et je serai assurément une demoiselle énergique et athlétique.
Alors voilà… si toi, ton envie d’adopter un compagnon canin est réfléchie et que tu souhaites t’engager dans une grande aventure sans détour en arrière, je pourrais peut-être être ta meilleure amie… celle qui marquera ta vie.
J’étais un cadeau pour une fillette…
J’ai été acheté en guise de cadeau pour un enfant… comme un objet sans émotions ni besoins. J’étais possiblement le band-aid pour déculpabiliser cette mère. C’est plutôt facile de déjouer les émotions d’un enfant lorsqu’on lui offre le plus beau cadeau de l’univers. Tenter de se racheter ou de se déculpabiliser avec un cadeau, c’est une chose… mais avec un être vivant, ça ne devrait JAMAIS être considéré.
C’est donc sur un coup de tête, à travers la séparation des parents, que j’ai été accueilli par une fillette follement heureuse de pouvoir compter sur moi… Mais attendez. Je suis un bébé moi aussi… J’ai besoin d’amour, de temps, de quelqu’un sur qui compter, qui va m’apprendre la vie.
Rapidement, la maman a réalisé l’erreur qu’elle avait commise… Acheter un chiot pour une fillette sans l’envie d’en prendre les responsabilités, c’était tout simplement insensé… Mais peut-être que le père, lui, en serait heureux.
J’ai fait mon arrivée dans la vie de ce papa, tout autant chamboulé que moi et la fillette… Découragé, triste, fâché… Il se retrouvait maintenant avec l’erreur de cette femme. Il a essayé tant bien que mal de se faire à l’idée de m’offrir une petite place dans leur famille déjà un peu abîmée par la séparation.
L’essai fut bref, mais l’intention y était. Rapidement, il a réalisé que me trouver une famille plus tôt diminuerait considérablement notre peine mutuelle, à la fillette et à moi.
Trois-Rivières, c’est bien loin de la maison… mais puisque papa souhaitait tout de même réparer l’erreur de façon humaine, c’est le Domaine Animal qu’il a choisi. « Tu seras en famille d’accueil », qu’il m’a dit. « Tu ne vivras pas le stress et l’angoisse d’un refuge et chaque soir, tu pourras poser ta tête sur un oreiller. »
Alors voilà mon histoire. Du haut de mes 4 mois et demi, j’ai été considéré comme un objet qu’on offre à un proche. Et alors qu’on pointera tous cette mère en détresse, on oublie bien souvent les éleveurs de fond de cour ou les familles qui veulent « vivre » l’expérience de maternité, laissant partir des chiots dans des familles nullement conscientes des responsabilités.
Élever ou placer des chiots est un travail de professionnels… S’il vous plaît, ARRÊTEZ.
Ma famille d’accueil dit qu’heureusement, malgré les circonstances, je suis un jeune chiot stable. Elle dit même que je vais la rendre triste lorsque je prendrai mon envol. Elle m’aime. Je suis une petite boule de bonheur : j’aime le contact humain, les amis canins, et les chats m’intriguent (mais je comprends vite, lorsqu’ils me tapent le nez, qu’ils ne veulent pas jouer avec moi). J’adore les enfants et tous les humains. Lors des balades en voiture, j’aime observer la vie défiler devant mes yeux intelligents.
J’ai une grande envie de plaire et j’apprends très vite. Je suis possiblement un Bouvier australien croisé, je fais 30 lbs et je serai assurément une demoiselle énergique et athlétique.
Alors voilà… si toi, ton envie d’adopter un compagnon canin est réfléchie et que tu souhaites t’engager dans une grande aventure sans détour en arrière, je pourrais peut-être être ta meilleure amie… celle qui marquera ta vie.
J’étais un cadeau pour une fillette…
J’ai été acheté en guise de cadeau pour un enfant… comme un objet sans émotions ni besoins. J’étais possiblement le band-aid pour déculpabiliser cette mère. C’est plutôt facile de déjouer les émotions d’un enfant lorsqu’on lui offre le plus beau cadeau de l’univers. Tenter de se racheter ou de se déculpabiliser avec un cadeau, c’est une chose… mais avec un être vivant, ça ne devrait JAMAIS être considéré.
C’est donc sur un coup de tête, à travers la séparation des parents, que j’ai été accueilli par une fillette follement heureuse de pouvoir compter sur moi… Mais attendez. Je suis un bébé moi aussi… J’ai besoin d’amour, de temps, de quelqu’un sur qui compter, qui va m’apprendre la vie.
Rapidement, la maman a réalisé l’erreur qu’elle avait commise… Acheter un chiot pour une fillette sans l’envie d’en prendre les responsabilités, c’était tout simplement insensé… Mais peut-être que le père, lui, en serait heureux.
J’ai fait mon arrivée dans la vie de ce papa, tout autant chamboulé que moi et la fillette… Découragé, triste, fâché… Il se retrouvait maintenant avec l’erreur de cette femme. Il a essayé tant bien que mal de se faire à l’idée de m’offrir une petite place dans leur famille déjà un peu abîmée par la séparation.
L’essai fut bref, mais l’intention y était. Rapidement, il a réalisé que me trouver une famille plus tôt diminuerait considérablement notre peine mutuelle, à la fillette et à moi.
Trois-Rivières, c’est bien loin de la maison… mais puisque papa souhaitait tout de même réparer l’erreur de façon humaine, c’est le Domaine Animal qu’il a choisi. « Tu seras en famille d’accueil », qu’il m’a dit. « Tu ne vivras pas le stress et l’angoisse d’un refuge et chaque soir, tu pourras poser ta tête sur un oreiller. »
Alors voilà mon histoire. Du haut de mes 4 mois et demi, j’ai été considéré comme un objet qu’on offre à un proche. Et alors qu’on pointera tous cette mère en détresse, on oublie bien souvent les éleveurs de fond de cour ou les familles qui veulent « vivre » l’expérience de maternité, laissant partir des chiots dans des familles nullement conscientes des responsabilités.
Élever ou placer des chiots est un travail de professionnels… S’il vous plaît, ARRÊTEZ.
Ma famille d’accueil dit qu’heureusement, malgré les circonstances, je suis un jeune chiot stable. Elle dit même que je vais la rendre triste lorsque je prendrai mon envol. Elle m’aime. Je suis une petite boule de bonheur : j’aime le contact humain, les amis canins, et les chats m’intriguent (mais je comprends vite, lorsqu’ils me tapent le nez, qu’ils ne veulent pas jouer avec moi). J’adore les enfants et tous les humains. Lors des balades en voiture, j’aime observer la vie défiler devant mes yeux intelligents.
J’ai une grande envie de plaire et j’apprends très vite. Je suis possiblement un Bouvier australien croisé, je fais 30 lbs et je serai assurément une demoiselle énergique et athlétique.
Alors voilà… si toi, ton envie d’adopter un compagnon canin est réfléchie et que tu souhaites t’engager dans une grande aventure sans détour en arrière, je pourrais peut-être être ta meilleure amie… celle qui marquera ta vie.