Allons-nous croupir au refuge ?...
Ce n’est pas de chance : nous sommes peureux, nous sommes noirs, nous sommes terrorisés…
Tout semble démontrer que nous n’allons pas connaître l’amour d’un foyer avant un bon bout de temps.
On dit qu’il ne faut jamais dire jamais, mais nous savons déjà que nous ne ferons pas partie de ceux qui déposent à peine une patte au refuge avant d’être adoptés…
Nous savons que nos chances de trouver un foyer aimant seront minces. Pas seulement parce que nous sommes encore peu sociables… mais surtout parce que nous sommes noirs.
Les roux sauvages, les blancs, ceux au poil long… ils sont chanceux dans leur malchance.
Ils sont beaux comme des dieux, et la beauté inspire les humains.
« Vous êtes chanceux d’être en vie », nous direz-vous ?
Sans doute. Des chats comme nous auraient probablement fini sous l’aiguille qui donne des rêves pour toujours…
Mais nous, nous aspirons à bien plus que le simple privilège d’être en vie.
Nous voulons connaître l’amour, grandir dans un environnement qui nous offrira une chance réelle d’évoluer.
Nous avons à peine huit semaines, et déjà, nous nous préparons à passer nos premiers mois ici, au refuge…
Comme notre maman, qui risque bien de battre un triste record de longévité ici.
Nous allons nous serrer les coudes, espérant trouver un peu de bonheur entre ces quatre murs qui nous servent désormais de maison.
Alors voilà : nous sommes la famille « P » — Pomette, Paolo, Phoebe, Paloma et Philomène.
Une gentille dame nourrissait notre maman depuis longtemps.
Elle espérait nous offrir un avenir meilleur. Car dans le boisé, la colonie grandit sans relâche…
Une voisine a même laissé entendre avoir commencé un « ménage », mais heureusement, aucun d’entre nous n’a été capturé pour le dernier trajet… celui vers la piqûre éternelle.
Nous ne savons pas ce qu’il adviendra de nos cousins, de nos oncles…
Mais nous espérons que certains de nos amis ici au refuge seront adoptés rapidement, pour libérer des places pour les prochains urgents.
Vous connaissez tous quelqu’un qui nourrit un chat errant.
Ouvrez la discussion. Parlez de stérilisation.
Nous vous en supplions.
Venez nous rencontrer.
Venez nous apprivoiser, nous gâter.
Ou simplement… nous regarder.
Juste assez longtemps pour qu’on se sente aimés, ne serait-ce qu’un instant.
Assez pour oublier que nous sommes le résultat d’une erreur humaine.
De votre erreur.
Ou de celle de votre voisin. Vos parents. Vos amis.
Aidez le refuge à nous offrir un avenir meilleur.
Ne nous laissez pas seuls.
Ne la laissez pas seule.
Allons-nous croupir au refuge ?...
Ce n’est pas de chance : nous sommes peureux, nous sommes noirs, nous sommes terrorisés…
Tout semble démontrer que nous n’allons pas connaître l’amour d’un foyer avant un bon bout de temps.
On dit qu’il ne faut jamais dire jamais, mais nous savons déjà que nous ne ferons pas partie de ceux qui déposent à peine une patte au refuge avant d’être adoptés…
Nous savons que nos chances de trouver un foyer aimant seront minces. Pas seulement parce que nous sommes encore peu sociables… mais surtout parce que nous sommes noirs.
Les roux sauvages, les blancs, ceux au poil long… ils sont chanceux dans leur malchance.
Ils sont beaux comme des dieux, et la beauté inspire les humains.
« Vous êtes chanceux d’être en vie », nous direz-vous ?
Sans doute. Des chats comme nous auraient probablement fini sous l’aiguille qui donne des rêves pour toujours…
Mais nous, nous aspirons à bien plus que le simple privilège d’être en vie.
Nous voulons connaître l’amour, grandir dans un environnement qui nous offrira une chance réelle d’évoluer.
Nous avons à peine huit semaines, et déjà, nous nous préparons à passer nos premiers mois ici, au refuge…
Comme notre maman, qui risque bien de battre un triste record de longévité ici.
Nous allons nous serrer les coudes, espérant trouver un peu de bonheur entre ces quatre murs qui nous servent désormais de maison.
Alors voilà : nous sommes la famille « P » — Pomette, Paolo, Phoebe, Paloma et Philomène.
Une gentille dame nourrissait notre maman depuis longtemps.
Elle espérait nous offrir un avenir meilleur. Car dans le boisé, la colonie grandit sans relâche…
Une voisine a même laissé entendre avoir commencé un « ménage », mais heureusement, aucun d’entre nous n’a été capturé pour le dernier trajet… celui vers la piqûre éternelle.
Nous ne savons pas ce qu’il adviendra de nos cousins, de nos oncles…
Mais nous espérons que certains de nos amis ici au refuge seront adoptés rapidement, pour libérer des places pour les prochains urgents.
Vous connaissez tous quelqu’un qui nourrit un chat errant.
Ouvrez la discussion. Parlez de stérilisation.
Nous vous en supplions.
Venez nous rencontrer.
Venez nous apprivoiser, nous gâter.
Ou simplement… nous regarder.
Juste assez longtemps pour qu’on se sente aimés, ne serait-ce qu’un instant.
Assez pour oublier que nous sommes le résultat d’une erreur humaine.
De votre erreur.
Ou de celle de votre voisin. Vos parents. Vos amis.
Aidez le refuge à nous offrir un avenir meilleur.
Ne nous laissez pas seuls.
Ne la laissez pas seule.
Allons-nous croupir au refuge ?...
Ce n’est pas de chance : nous sommes peureux, nous sommes noirs, nous sommes terrorisés…
Tout semble démontrer que nous n’allons pas connaître l’amour d’un foyer avant un bon bout de temps.
On dit qu’il ne faut jamais dire jamais, mais nous savons déjà que nous ne ferons pas partie de ceux qui déposent à peine une patte au refuge avant d’être adoptés…
Nous savons que nos chances de trouver un foyer aimant seront minces. Pas seulement parce que nous sommes encore peu sociables… mais surtout parce que nous sommes noirs.
Les roux sauvages, les blancs, ceux au poil long… ils sont chanceux dans leur malchance.
Ils sont beaux comme des dieux, et la beauté inspire les humains.
« Vous êtes chanceux d’être en vie », nous direz-vous ?
Sans doute. Des chats comme nous auraient probablement fini sous l’aiguille qui donne des rêves pour toujours…
Mais nous, nous aspirons à bien plus que le simple privilège d’être en vie.
Nous voulons connaître l’amour, grandir dans un environnement qui nous offrira une chance réelle d’évoluer.
Nous avons à peine huit semaines, et déjà, nous nous préparons à passer nos premiers mois ici, au refuge…
Comme notre maman, qui risque bien de battre un triste record de longévité ici.
Nous allons nous serrer les coudes, espérant trouver un peu de bonheur entre ces quatre murs qui nous servent désormais de maison.
Alors voilà : nous sommes la famille « P » — Pomette, Paolo, Phoebe, Paloma et Philomène.
Une gentille dame nourrissait notre maman depuis longtemps.
Elle espérait nous offrir un avenir meilleur. Car dans le boisé, la colonie grandit sans relâche…
Une voisine a même laissé entendre avoir commencé un « ménage », mais heureusement, aucun d’entre nous n’a été capturé pour le dernier trajet… celui vers la piqûre éternelle.
Nous ne savons pas ce qu’il adviendra de nos cousins, de nos oncles…
Mais nous espérons que certains de nos amis ici au refuge seront adoptés rapidement, pour libérer des places pour les prochains urgents.
Vous connaissez tous quelqu’un qui nourrit un chat errant.
Ouvrez la discussion. Parlez de stérilisation.
Nous vous en supplions.
Venez nous rencontrer.
Venez nous apprivoiser, nous gâter.
Ou simplement… nous regarder.
Juste assez longtemps pour qu’on se sente aimés, ne serait-ce qu’un instant.
Assez pour oublier que nous sommes le résultat d’une erreur humaine.
De votre erreur.
Ou de celle de votre voisin. Vos parents. Vos amis.
Aidez le refuge à nous offrir un avenir meilleur.
Ne nous laissez pas seuls.
Ne la laissez pas seule.