ELLE M’A FRAPPÉ, J’AI MORDU!
J’ai peur, mais qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter un abandon?
WAFFFF, WOUFFF, WOUF WOUF!
Moi, c’est ce qu’on m’a toujours appris : communiquer, c’est la meilleure façon d’éviter les chicanes. On m’a dit que je devais m’exprimer pour tout, et surtout en ce qui concerne le consentement. Si je ne voulais pas, je devais le dire. Et n’importe quelle personne, de près ou de loin liée à la psychologie, vous dira que c’est toujours la voie à privilégier… communiquer.
Mais moi, je n’ai malheureusement pas les mêmes dispositions… parler chien et parler humain, oufff, c’est parfois bien difficile de se comprendre!
C’est donc mon histoire : je suis arrivé ici parce que j’ai mordu.
Pourtant, j’avais bien dit que je ne voulais plus jouer… que c’en était trop pour moi.
Pendant plusieurs mois, ma maman humaine a tout tenté pour expliquer mes comportements d’évitement et mes signes d’inconfort. Mais avec ma petite sœur de 6 ans, c’était très difficile.
Un beau jour, j’étais dans un corridor, et elle voulait que je me déplace. Moi, je me sentais pris au fond de cet espace restreint. Je n’étais pas confortable déjà, mais ce qui m’a fait répliquer, c’est qu’elle m’a donné un gros coup dans le ventre. Et là, eh bien j’ai répliqué. Pourquoi elle aurait le droit de me frapper? Il y aura toujours cette désuète mentalité qui dira que même si le chien, dans l’histoire, est maltraité, lui, il n’aura jamais le droit de mordre, même si c’est bien souvent de la légitime défense!
Toutefois, j’ai eu une maman extraordinaire, qui savait que la faute ne me revenait pas, qu’il y avait une grande nuance derrière ce geste…
Elle m’aime profondément, connaît bien ses enfants – humains comme poilus – … et savait que je ne méritais pas la mort! J’avais simplement besoin d’un nouvel endroit, où les enfants seraient un peu plus grands et respectueux.
Pour papa, il n’y avait pas de pardon possible!
Heureusement, ma maman a tout fait pour moi, bien au-delà de ce que la plupart des propriétaires de chiens ayant vécu une morsure auraient fait.
C’est ici, au refuge bien spécial du Domaine Animal, que je me présente en toute confiance. Car je sais qu’ici, je ne serai pas jugé pour mon écart de comportement, mais accueilli pour l’ensemble de ce que je suis.
Je suis un magnifique Golden de 3 ans, aussi gentil que ce que ma race l’inspire. Un vrai retriever : j’adore l’eau, la balle, les jouets, marcher et courir sans tirer. Je ne suis pas vocal, je profite pleinement de l’extérieur et j’aime les autres chiens!
Un Golden « banal » quoi, qui communique très bien ses besoins, particulièrement intelligent, et qui sait se faire comprendre.
S’il vous plaît, ne me jugez pas sur cet incident, mais bien sur ma personnalité, qui vaut tellement plus qu’une simple morsure.
Costa, l’enfant poilu à qui sa maman – qui lui manquera assurément – a promis une nouvelle vie remplie d’aventures, à la hauteur de sa vraie valeur.
ELLE M’A FRAPPÉ, J’AI MORDU!
J’ai peur, mais qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter un abandon?
WAFFFF, WOUFFF, WOUF WOUF!
Moi, c’est ce qu’on m’a toujours appris : communiquer, c’est la meilleure façon d’éviter les chicanes. On m’a dit que je devais m’exprimer pour tout, et surtout en ce qui concerne le consentement. Si je ne voulais pas, je devais le dire. Et n’importe quelle personne, de près ou de loin liée à la psychologie, vous dira que c’est toujours la voie à privilégier… communiquer.
Mais moi, je n’ai malheureusement pas les mêmes dispositions… parler chien et parler humain, oufff, c’est parfois bien difficile de se comprendre!
C’est donc mon histoire : je suis arrivé ici parce que j’ai mordu.
Pourtant, j’avais bien dit que je ne voulais plus jouer… que c’en était trop pour moi.
Pendant plusieurs mois, ma maman humaine a tout tenté pour expliquer mes comportements d’évitement et mes signes d’inconfort. Mais avec ma petite sœur de 6 ans, c’était très difficile.
Un beau jour, j’étais dans un corridor, et elle voulait que je me déplace. Moi, je me sentais pris au fond de cet espace restreint. Je n’étais pas confortable déjà, mais ce qui m’a fait répliquer, c’est qu’elle m’a donné un gros coup dans le ventre. Et là, eh bien j’ai répliqué. Pourquoi elle aurait le droit de me frapper? Il y aura toujours cette désuète mentalité qui dira que même si le chien, dans l’histoire, est maltraité, lui, il n’aura jamais le droit de mordre, même si c’est bien souvent de la légitime défense!
Toutefois, j’ai eu une maman extraordinaire, qui savait que la faute ne me revenait pas, qu’il y avait une grande nuance derrière ce geste…
Elle m’aime profondément, connaît bien ses enfants – humains comme poilus – … et savait que je ne méritais pas la mort! J’avais simplement besoin d’un nouvel endroit, où les enfants seraient un peu plus grands et respectueux.
Pour papa, il n’y avait pas de pardon possible!
Heureusement, ma maman a tout fait pour moi, bien au-delà de ce que la plupart des propriétaires de chiens ayant vécu une morsure auraient fait.
C’est ici, au refuge bien spécial du Domaine Animal, que je me présente en toute confiance. Car je sais qu’ici, je ne serai pas jugé pour mon écart de comportement, mais accueilli pour l’ensemble de ce que je suis.
Je suis un magnifique Golden de 3 ans, aussi gentil que ce que ma race l’inspire. Un vrai retriever : j’adore l’eau, la balle, les jouets, marcher et courir sans tirer. Je ne suis pas vocal, je profite pleinement de l’extérieur et j’aime les autres chiens!
Un Golden « banal » quoi, qui communique très bien ses besoins, particulièrement intelligent, et qui sait se faire comprendre.
S’il vous plaît, ne me jugez pas sur cet incident, mais bien sur ma personnalité, qui vaut tellement plus qu’une simple morsure.
Costa, l’enfant poilu à qui sa maman – qui lui manquera assurément – a promis une nouvelle vie remplie d’aventures, à la hauteur de sa vraie valeur.
ELLE M’A FRAPPÉ, J’AI MORDU!
J’ai peur, mais qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour mériter un abandon?
WAFFFF, WOUFFF, WOUF WOUF!
Moi, c’est ce qu’on m’a toujours appris : communiquer, c’est la meilleure façon d’éviter les chicanes. On m’a dit que je devais m’exprimer pour tout, et surtout en ce qui concerne le consentement. Si je ne voulais pas, je devais le dire. Et n’importe quelle personne, de près ou de loin liée à la psychologie, vous dira que c’est toujours la voie à privilégier… communiquer.
Mais moi, je n’ai malheureusement pas les mêmes dispositions… parler chien et parler humain, oufff, c’est parfois bien difficile de se comprendre!
C’est donc mon histoire : je suis arrivé ici parce que j’ai mordu.
Pourtant, j’avais bien dit que je ne voulais plus jouer… que c’en était trop pour moi.
Pendant plusieurs mois, ma maman humaine a tout tenté pour expliquer mes comportements d’évitement et mes signes d’inconfort. Mais avec ma petite sœur de 6 ans, c’était très difficile.
Un beau jour, j’étais dans un corridor, et elle voulait que je me déplace. Moi, je me sentais pris au fond de cet espace restreint. Je n’étais pas confortable déjà, mais ce qui m’a fait répliquer, c’est qu’elle m’a donné un gros coup dans le ventre. Et là, eh bien j’ai répliqué. Pourquoi elle aurait le droit de me frapper? Il y aura toujours cette désuète mentalité qui dira que même si le chien, dans l’histoire, est maltraité, lui, il n’aura jamais le droit de mordre, même si c’est bien souvent de la légitime défense!
Toutefois, j’ai eu une maman extraordinaire, qui savait que la faute ne me revenait pas, qu’il y avait une grande nuance derrière ce geste…
Elle m’aime profondément, connaît bien ses enfants – humains comme poilus – … et savait que je ne méritais pas la mort! J’avais simplement besoin d’un nouvel endroit, où les enfants seraient un peu plus grands et respectueux.
Pour papa, il n’y avait pas de pardon possible!
Heureusement, ma maman a tout fait pour moi, bien au-delà de ce que la plupart des propriétaires de chiens ayant vécu une morsure auraient fait.
C’est ici, au refuge bien spécial du Domaine Animal, que je me présente en toute confiance. Car je sais qu’ici, je ne serai pas jugé pour mon écart de comportement, mais accueilli pour l’ensemble de ce que je suis.
Je suis un magnifique Golden de 3 ans, aussi gentil que ce que ma race l’inspire. Un vrai retriever : j’adore l’eau, la balle, les jouets, marcher et courir sans tirer. Je ne suis pas vocal, je profite pleinement de l’extérieur et j’aime les autres chiens!
Un Golden « banal » quoi, qui communique très bien ses besoins, particulièrement intelligent, et qui sait se faire comprendre.
S’il vous plaît, ne me jugez pas sur cet incident, mais bien sur ma personnalité, qui vaut tellement plus qu’une simple morsure.
Costa, l’enfant poilu à qui sa maman – qui lui manquera assurément – a promis une nouvelle vie remplie d’aventures, à la hauteur de sa vraie valeur.