2 sorties, une qui me donna la vie et l’autre la mort.
Je me présente, je suis la feue maman des enfants que vous voyez si bas…
Je m’appelais Camille et j’habitais dans un endroit interdit, celui qu’est une résidence. Ma maman m’avait bien interdit de me montrer à qui que ce soit puisqu’elle me cachait à ses propriétaires. Toutefois, comme je n’étais pas stérilisée, un beau jour ce fut plus fort que moi et je suis sortie explorer la vie d’extérieur. En moins de quelques heures, je dois avouer que j’avais déjà fait de bien belles rencontres. Fort heureusement, ma maîtresse me retrouva rapidement et je fus illico retournée à notre lieu de résidence.
Les semaines passaient et les secrets s’accumulaient : maman mentait pour me cacher, et moi je dissimulais ma grossesse. Les mensonges étaient omniprésents chez nous. Et un beau jour, incapable de le cacher plus longtemps, j’ai mis au monde quatre parfaits petits chatons. Toute ma fierté était concentrée dans mon petit nid douillet. Ma maîtresse était sous le choc, mais aussi attendrie par nous tous. C’est donc en catimini que nous avons grandi dans le confort du loyer de notre résidence pour personnes âgées. En secret, bien sûr, mais comme disait la dame qui nous gardait : fort heureusement que les voisins d’immeuble étaient pour la majorité bien sourds. Les résidences de personnes âgées ont cet avantage-là, les murs ont rarement des oreilles.
Les semaines passèrent, et j’avais bien réussi ma mission qui était d’élever mes précieux petits. Les 12 semaines avaient sonné et tous se portaient pour le mieux, mais comme je n’étais toujours pas stérilisée, l’appel de la nature se fit à nouveau entendre. C’est donc lors de ma deuxième sortie dans la vie que je trouvai cette fois-ci la mort. Mon destin fut tragique : n’ayez crainte, la mort m’a accueillie rapidement et ce fut bref, mais mon esprit resta tourmenté. Après quelques jours, tous comprirent que je ne reviendrais pas, et que j’avais été brutalement frappée à mort.
Mon esprit n’est toutefois pas tranquille : est-ce que mes enfants grandiront eux aussi terrés dans cette résidence en cachette, et sortiront à leur tour pour trouver la mort ou encore donner la vie et perpétuer ce cycle sans fin de surpopulation féline ? Plus d’un mois passa avant que notre maîtresse se décide enfin à nous confier. Mon esprit commence enfin à se dénouer ; je commence à espérer que mes quatre petits précieux connaîtront eux une fin heureuse. Et ils arrivèrent enfin au refuge du Domaine Animal un beau mardi matin. C’est donc ici que mon chemin se termine : dorénavant ils sont entre très bonnes mains. Sabrina, Amélie C., Charlie, Auphélie, Amélie M., Daphney et Juliette, je vous confie mes enfants, à vous maintenant de trouver les meilleures familles qui soient pour ma précieuse progéniture.
Signé,
une maman qui reposera dorénavant à jamais en paix, grâce à vous.
2 sorties, une qui me donna la vie et l’autre la mort.
Je me présente, je suis la feue maman des enfants que vous voyez si bas…
Je m’appelais Camille et j’habitais dans un endroit interdit, celui qu’est une résidence. Ma maman m’avait bien interdit de me montrer à qui que ce soit puisqu’elle me cachait à ses propriétaires. Toutefois, comme je n’étais pas stérilisée, un beau jour ce fut plus fort que moi et je suis sortie explorer la vie d’extérieur. En moins de quelques heures, je dois avouer que j’avais déjà fait de bien belles rencontres. Fort heureusement, ma maîtresse me retrouva rapidement et je fus illico retournée à notre lieu de résidence.
Les semaines passaient et les secrets s’accumulaient : maman mentait pour me cacher, et moi je dissimulais ma grossesse. Les mensonges étaient omniprésents chez nous. Et un beau jour, incapable de le cacher plus longtemps, j’ai mis au monde quatre parfaits petits chatons. Toute ma fierté était concentrée dans mon petit nid douillet. Ma maîtresse était sous le choc, mais aussi attendrie par nous tous. C’est donc en catimini que nous avons grandi dans le confort du loyer de notre résidence pour personnes âgées. En secret, bien sûr, mais comme disait la dame qui nous gardait : fort heureusement que les voisins d’immeuble étaient pour la majorité bien sourds. Les résidences de personnes âgées ont cet avantage-là, les murs ont rarement des oreilles.
Les semaines passèrent, et j’avais bien réussi ma mission qui était d’élever mes précieux petits. Les 12 semaines avaient sonné et tous se portaient pour le mieux, mais comme je n’étais toujours pas stérilisée, l’appel de la nature se fit à nouveau entendre. C’est donc lors de ma deuxième sortie dans la vie que je trouvai cette fois-ci la mort. Mon destin fut tragique : n’ayez crainte, la mort m’a accueillie rapidement et ce fut bref, mais mon esprit resta tourmenté. Après quelques jours, tous comprirent que je ne reviendrais pas, et que j’avais été brutalement frappée à mort.
Mon esprit n’est toutefois pas tranquille : est-ce que mes enfants grandiront eux aussi terrés dans cette résidence en cachette, et sortiront à leur tour pour trouver la mort ou encore donner la vie et perpétuer ce cycle sans fin de surpopulation féline ? Plus d’un mois passa avant que notre maîtresse se décide enfin à nous confier. Mon esprit commence enfin à se dénouer ; je commence à espérer que mes quatre petits précieux connaîtront eux une fin heureuse. Et ils arrivèrent enfin au refuge du Domaine Animal un beau mardi matin. C’est donc ici que mon chemin se termine : dorénavant ils sont entre très bonnes mains. Sabrina, Amélie C., Charlie, Auphélie, Amélie M., Daphney et Juliette, je vous confie mes enfants, à vous maintenant de trouver les meilleures familles qui soient pour ma précieuse progéniture.
Signé,
une maman qui reposera dorénavant à jamais en paix, grâce à vous.
2 sorties, une qui me donna la vie et l’autre la mort.
Je me présente, je suis la feue maman des enfants que vous voyez si bas…
Je m’appelais Camille et j’habitais dans un endroit interdit, celui qu’est une résidence. Ma maman m’avait bien interdit de me montrer à qui que ce soit puisqu’elle me cachait à ses propriétaires. Toutefois, comme je n’étais pas stérilisée, un beau jour ce fut plus fort que moi et je suis sortie explorer la vie d’extérieur. En moins de quelques heures, je dois avouer que j’avais déjà fait de bien belles rencontres. Fort heureusement, ma maîtresse me retrouva rapidement et je fus illico retournée à notre lieu de résidence.
Les semaines passaient et les secrets s’accumulaient : maman mentait pour me cacher, et moi je dissimulais ma grossesse. Les mensonges étaient omniprésents chez nous. Et un beau jour, incapable de le cacher plus longtemps, j’ai mis au monde quatre parfaits petits chatons. Toute ma fierté était concentrée dans mon petit nid douillet. Ma maîtresse était sous le choc, mais aussi attendrie par nous tous. C’est donc en catimini que nous avons grandi dans le confort du loyer de notre résidence pour personnes âgées. En secret, bien sûr, mais comme disait la dame qui nous gardait : fort heureusement que les voisins d’immeuble étaient pour la majorité bien sourds. Les résidences de personnes âgées ont cet avantage-là, les murs ont rarement des oreilles.
Les semaines passèrent, et j’avais bien réussi ma mission qui était d’élever mes précieux petits. Les 12 semaines avaient sonné et tous se portaient pour le mieux, mais comme je n’étais toujours pas stérilisée, l’appel de la nature se fit à nouveau entendre. C’est donc lors de ma deuxième sortie dans la vie que je trouvai cette fois-ci la mort. Mon destin fut tragique : n’ayez crainte, la mort m’a accueillie rapidement et ce fut bref, mais mon esprit resta tourmenté. Après quelques jours, tous comprirent que je ne reviendrais pas, et que j’avais été brutalement frappée à mort.
Mon esprit n’est toutefois pas tranquille : est-ce que mes enfants grandiront eux aussi terrés dans cette résidence en cachette, et sortiront à leur tour pour trouver la mort ou encore donner la vie et perpétuer ce cycle sans fin de surpopulation féline ? Plus d’un mois passa avant que notre maîtresse se décide enfin à nous confier. Mon esprit commence enfin à se dénouer ; je commence à espérer que mes quatre petits précieux connaîtront eux une fin heureuse. Et ils arrivèrent enfin au refuge du Domaine Animal un beau mardi matin. C’est donc ici que mon chemin se termine : dorénavant ils sont entre très bonnes mains. Sabrina, Amélie C., Charlie, Auphélie, Amélie M., Daphney et Juliette, je vous confie mes enfants, à vous maintenant de trouver les meilleures familles qui soient pour ma précieuse progéniture.
Signé,
une maman qui reposera dorénavant à jamais en paix, grâce à vous.