DEUIL PÉRINATAL CANIN
Quand la vie croise la mort, peu importe l’être vivant, cela représente un deuil immense.
Ça y est… je sens que le moment est venu. Mes contractions se rapprochent, je me sens enfin prête. Le cabanon est à mon goût, mon meilleur ami et futur papa est près de moi, nous sommes fin prêts à les accueillir. L’excitation est à son comble… ils arrivent!
Tout débute en force : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… ouf, je commence à m’essouffler… 11, puis 12… et enfin, mon petit dernier, 13!
Hourra! Ma famille à moi, ma toute première portée.
Quelle joie immense de les voir blottis tout contre moi, treize petites merveilles, chacune respirant la vie.
Mais très vite, une angoisse me serre le cœur… je n’ai que douze mamelles pour les nourrir.
Et là d’où je viens, les ressources sont limitées.
On me donne parfois de la nourriture de table, parfois de la moulée, mais j’ai toujours faim.
Je crains de ne pas avoir assez pour eux.
Je sens que certains s’affaiblissent.
Je veux leur donner tout ce que j’ai, mais je n’y arrive plus.
J’aimerais tant pouvoir aller chercher davantage à manger, au dépotoir ou ailleurs, mais notre cour est clôturée…
Mon meilleur ami s’inquiète, lui aussi impuissant.
La nuit passe.
Au matin, quatre d’entre eux ne respirent plus.
Horreur. Échec. Tristesse infinie.
Je me sens dévastée, mais je n’ai pas le droit d’abandonner.
Les neuf autres comptent sur moi. Ils ont besoin de moi pour survivre.
Alors, sans réfléchir, mon corps se redresse, animé par la force du désespoir.
Pour eux. Pour mes petits miraculés. Pour mes survivants.
Les premiers jours, je les cherchais… je les espérais.
Je rêvais de me réveiller et de les revoir tous là, collés contre moi, leurs petits bedons bien rebondis de lait.
Mais rien. Quatre manquent toujours à l’appel.
Les jours passent, et la douleur s’adoucit un peu.
Mes neuf petits vigoureux débordent de vie et mettent un baume sur mon cœur meurtri.
Les semaines filent, et nos humains commencent les adoptions.
Je les regarde partir, fière et émue.
C’est la vie d’une maman chien : veiller, aimer, puis laisser partir.
Cinq d’entre eux trouvent rapidement leur famille.
Il me reste encore quatre petits, et je souhaite plus que tout qu’ils ne connaissent jamais, eux aussi, ce chagrin du deuil périnatal.
S’ils restent ici, ce risque est bien trop grand.
C’est alors que l’homme que tous les chiens de notre région rêvent de rencontrer est arrivé — comme par magie.
Il m’a promis que s’il partait avec mes quatre derniers trésors, jamais plus ce cauchemar ne se répéterait,
car ils seraient stérilisés et trouveraient, chacun, leur famille pour la vie.
L’espoir renaît.
Mon plus grand souhait s’exauce.
Comme si mes quatre premiers anges s’étaient réincarnés dans ces quatre derniers, pour que l’histoire, cette fois, se termine comme dans un conte de fées.
C’est donc avec beaucoup d’émotion que je vous présente Malik, Marion, Madeline et Mathis,
mes quatre petits qui connaîtront enfin des jours meilleurs grâce à vous.
Merci de partager en grand nombre,
afin de leur trouver les quatre meilleures familles du monde,
en hommage à mes quatre bébés étoiles.
DEUIL PÉRINATAL CANIN
Quand la vie croise la mort, peu importe l’être vivant, cela représente un deuil immense.
Ça y est… je sens que le moment est venu. Mes contractions se rapprochent, je me sens enfin prête. Le cabanon est à mon goût, mon meilleur ami et futur papa est près de moi, nous sommes fin prêts à les accueillir. L’excitation est à son comble… ils arrivent!
Tout débute en force : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… ouf, je commence à m’essouffler… 11, puis 12… et enfin, mon petit dernier, 13!
Hourra! Ma famille à moi, ma toute première portée.
Quelle joie immense de les voir blottis tout contre moi, treize petites merveilles, chacune respirant la vie.
Mais très vite, une angoisse me serre le cœur… je n’ai que douze mamelles pour les nourrir.
Et là d’où je viens, les ressources sont limitées.
On me donne parfois de la nourriture de table, parfois de la moulée, mais j’ai toujours faim.
Je crains de ne pas avoir assez pour eux.
Je sens que certains s’affaiblissent.
Je veux leur donner tout ce que j’ai, mais je n’y arrive plus.
J’aimerais tant pouvoir aller chercher davantage à manger, au dépotoir ou ailleurs, mais notre cour est clôturée…
Mon meilleur ami s’inquiète, lui aussi impuissant.
La nuit passe.
Au matin, quatre d’entre eux ne respirent plus.
Horreur. Échec. Tristesse infinie.
Je me sens dévastée, mais je n’ai pas le droit d’abandonner.
Les neuf autres comptent sur moi. Ils ont besoin de moi pour survivre.
Alors, sans réfléchir, mon corps se redresse, animé par la force du désespoir.
Pour eux. Pour mes petits miraculés. Pour mes survivants.
Les premiers jours, je les cherchais… je les espérais.
Je rêvais de me réveiller et de les revoir tous là, collés contre moi, leurs petits bedons bien rebondis de lait.
Mais rien. Quatre manquent toujours à l’appel.
Les jours passent, et la douleur s’adoucit un peu.
Mes neuf petits vigoureux débordent de vie et mettent un baume sur mon cœur meurtri.
Les semaines filent, et nos humains commencent les adoptions.
Je les regarde partir, fière et émue.
C’est la vie d’une maman chien : veiller, aimer, puis laisser partir.
Cinq d’entre eux trouvent rapidement leur famille.
Il me reste encore quatre petits, et je souhaite plus que tout qu’ils ne connaissent jamais, eux aussi, ce chagrin du deuil périnatal.
S’ils restent ici, ce risque est bien trop grand.
C’est alors que l’homme que tous les chiens de notre région rêvent de rencontrer est arrivé — comme par magie.
Il m’a promis que s’il partait avec mes quatre derniers trésors, jamais plus ce cauchemar ne se répéterait,
car ils seraient stérilisés et trouveraient, chacun, leur famille pour la vie.
L’espoir renaît.
Mon plus grand souhait s’exauce.
Comme si mes quatre premiers anges s’étaient réincarnés dans ces quatre derniers, pour que l’histoire, cette fois, se termine comme dans un conte de fées.
C’est donc avec beaucoup d’émotion que je vous présente Malik, Marion, Madeline et Mathis,
mes quatre petits qui connaîtront enfin des jours meilleurs grâce à vous.
Merci de partager en grand nombre,
afin de leur trouver les quatre meilleures familles du monde,
en hommage à mes quatre bébés étoiles.
DEUIL PÉRINATAL CANIN
Quand la vie croise la mort, peu importe l’être vivant, cela représente un deuil immense.
Ça y est… je sens que le moment est venu. Mes contractions se rapprochent, je me sens enfin prête. Le cabanon est à mon goût, mon meilleur ami et futur papa est près de moi, nous sommes fin prêts à les accueillir. L’excitation est à son comble… ils arrivent!
Tout débute en force : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10… ouf, je commence à m’essouffler… 11, puis 12… et enfin, mon petit dernier, 13!
Hourra! Ma famille à moi, ma toute première portée.
Quelle joie immense de les voir blottis tout contre moi, treize petites merveilles, chacune respirant la vie.
Mais très vite, une angoisse me serre le cœur… je n’ai que douze mamelles pour les nourrir.
Et là d’où je viens, les ressources sont limitées.
On me donne parfois de la nourriture de table, parfois de la moulée, mais j’ai toujours faim.
Je crains de ne pas avoir assez pour eux.
Je sens que certains s’affaiblissent.
Je veux leur donner tout ce que j’ai, mais je n’y arrive plus.
J’aimerais tant pouvoir aller chercher davantage à manger, au dépotoir ou ailleurs, mais notre cour est clôturée…
Mon meilleur ami s’inquiète, lui aussi impuissant.
La nuit passe.
Au matin, quatre d’entre eux ne respirent plus.
Horreur. Échec. Tristesse infinie.
Je me sens dévastée, mais je n’ai pas le droit d’abandonner.
Les neuf autres comptent sur moi. Ils ont besoin de moi pour survivre.
Alors, sans réfléchir, mon corps se redresse, animé par la force du désespoir.
Pour eux. Pour mes petits miraculés. Pour mes survivants.
Les premiers jours, je les cherchais… je les espérais.
Je rêvais de me réveiller et de les revoir tous là, collés contre moi, leurs petits bedons bien rebondis de lait.
Mais rien. Quatre manquent toujours à l’appel.
Les jours passent, et la douleur s’adoucit un peu.
Mes neuf petits vigoureux débordent de vie et mettent un baume sur mon cœur meurtri.
Les semaines filent, et nos humains commencent les adoptions.
Je les regarde partir, fière et émue.
C’est la vie d’une maman chien : veiller, aimer, puis laisser partir.
Cinq d’entre eux trouvent rapidement leur famille.
Il me reste encore quatre petits, et je souhaite plus que tout qu’ils ne connaissent jamais, eux aussi, ce chagrin du deuil périnatal.
S’ils restent ici, ce risque est bien trop grand.
C’est alors que l’homme que tous les chiens de notre région rêvent de rencontrer est arrivé — comme par magie.
Il m’a promis que s’il partait avec mes quatre derniers trésors, jamais plus ce cauchemar ne se répéterait,
car ils seraient stérilisés et trouveraient, chacun, leur famille pour la vie.
L’espoir renaît.
Mon plus grand souhait s’exauce.
Comme si mes quatre premiers anges s’étaient réincarnés dans ces quatre derniers, pour que l’histoire, cette fois, se termine comme dans un conte de fées.
C’est donc avec beaucoup d’émotion que je vous présente Malik, Marion, Madeline et Mathis,
mes quatre petits qui connaîtront enfin des jours meilleurs grâce à vous.
Merci de partager en grand nombre,
afin de leur trouver les quatre meilleures familles du monde,
en hommage à mes quatre bébés étoiles.